Il va certes verser la cotisation patronale au régime de retraite additionnelle de 0,75%, mais cela ne représente que 28 Millions d’€ pour l’année*.
EN PLUS : il veut diminuer les prestations versées par le RETREP (en instaurant une décote).
* estimations du Ministère dans la LOLF : loi organique relative aux lois de finances
Ce montant, réinvesti au profit des maîtres, aurait permis la mise en place de la véritable retraite des fonctionnaires pour les maîtres du privé
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les établissements privés y gagnent 24 millions d’euros
Pour l’ensemble des enseignants du privé, 15 millions d’€ d’économie suite au changement du régime de prévoyance : pour un salaire moyen mensuel brut de 2.000€ (net de 1600€), ils ne cotisent plus que 1,05% (au lieu de 1,5% au minimum, souvent plus). Donc 2.000 x 0,45% x 145.000 enseignants.
l’indemnité de Départ à la retraite (IDR : fixée par le Code du Travail) est supprimée et remplacée par une contribution dès maintenant de moitié, et qui va décliner très rapidement jusqu’à sa disparition en 2010. D’après une étude du SNCEEL (syndicat de chefs d’établissement du privé) : en 2006, les départs à la retraite concernent 3 317 enseignants x 5 640 € d’IDR moyenne = 18 Millions d’€. Les établissements privés bénéficient donc dès cette année d’un gain de 9 millions d’€ environ.
Désormais, les enseignants ne coûtent pratiquement plus rien aux établissements, et les recours des maîtres contre les OGEC leur sont, de fait, impossibles.
Pourtant, l’enseignement privé revendique toujours sa maîtrise du recrutement
Bon anniversaire ! Au profit des enseignants ? Vraiment ?
(source SUNDEP Lyon)