Des jeunes embauchés sous le contrat « Nouvelle Embauche », licenciés sans justification ni préavis au bout de deux ans, c’est certainement la fin de la perennisation de la catégorie des personnels d’éducation : plus d’échelons péniblement gravis , on tourne !!!!
« Grave question » : pourra-t-on encore prétendre qu’ils font partie de la « communauté éducative » ?
Quel côté pratique pour les employeurs !
Pour les personnels d’éducation, ils en rêvaient ! Le CDI ne permet pas les rotations des « surveillants » comme dans l’enseignement public (où le système avait été instauré de manière à permettre aux étudiants d’avoir quelques ressources pour poursuivre leurs étuides supérieures ), car certains , imaginez, ne trouvant rien par ailleurs et ayant besoin de subsister, ne veulent plus partir ! et grimpent les échelons !
Déjà dans nombre d’établissements (et certains établissements confessionnels sont bien « en pointe » de ce point de vue ) les personnels salariés deviennent taillables et corvéables à merci : alors avec la menace permanente sous-jacente de la fin de « contrat » sans justification, toutes les dérives sont imaginables !
Quant aux salaires... les représentants des employeurs ont déjà annoncé qu’il n’était pas question de modifier la grille indiciaire !
La seule augmentation actuellement en perspective viendra donc de celle du point dans la fonction publique... avec le succès que l’on sait dans les négociations, et la journée d’action du 2 février
Ne devons-nous pas nous gausser ouvertement de la « politique sociale de l’Enseignement catholique » ah ? vous ne saviez pas qu’il y en avait une ? et laquelle ? alors vous avez intérêt à suivre les articles du SUNDEP !
Salariés de droit privé et de droit public, ne nous résignons pas, soyons solidaires et rassemblons-nous !