mobilisation au lycée GALLIENI de Toulouse

vendredi 2 février 2018


Nous sommes solidaires avec nos collègues de l’enseignement public !
Croyez vous que le changement d’un proviseur suffira, même s’il est chevronné, à résoudre les questions d’incivilités et de violences verbales et physiques, de deal dans un établissement ?

Dans le journal de la dépêche du midi , l’article confirme bien que les besoins humains sont indispensables : « Mais sur le terrain, mis à part la nomination d’un cinquième AED (surveillant), les enseignants sont toujours dans l’expectative et réclament plus de moyens humains pour gérer la crise. « Pour l’instant, c’est calme car les classes les plus dures sont en stage. On attend toujours les 35 caméras de vidéosurveillance de la région », se désole un prof. Elles doivent être installées prochainement, assure-t-on au conseil régional ».

https://www.ladepeche.fr/article/20...

Le ministère a trop longtemps laissé faire, a trop longtemps dépecé l’école publique de ses moyens...
Il n’a pas assez d’encadrement vie scolaire, pas assez de professeurs et voilà que nos dirigeants sont débordés...
ce n’est pas une surprise, non !

Nos dirigeants ont voulu faire des économies sur notre dos, celui des professeurs, celui de personnels de vie scolaire...
Voilà le prix à payer...

Le SUNDEP Solidaires dénonce l’abandon de l’école par l’Etat, de vouloir privatiser l’école tout de go...et donc le SUNDEP Solidaires réaffirme que nous sommes pour un service public de qualité et qu’il est indispensble de mettre les moyens nécessaires dans ces services publics.
Nous savons bien trop, dans l’enseignement privé, ce que s’est que de gérer les personnels de droit privé ainsi que les locaux vétustes d’année en année...