L’accident de service ou de trajet, pour être reconnu comme tel, doit résulter de l’action violente et soudaine d’une cause extérieure provoquant au cours du travail ou du trajet une lésion du corps humain.
Déclaration d’accident
Le fait qu’un accident soit survenu sur le lieu et pendant les heures de travail ne présume pas de l’imputabilité au service. C’est à l’agent de droit public d’ apporter la preuve de l’accident et de sa relation avec le service.
Il faut prévenir le chef d’établissement de l’accident dans les vingt-quatre heures. Le rapport d’accident doit mentionner les circonstances et témoignages ; il faut joindre le certificat médical initial du médecin traitant (il doit comporter une description des blessures et lésions, ainsi que la durée prévisible de l’arrêt de travail), les constats de police ou de gendarmerie pour les accidents de la circulation et toutes pièces utiles.
L’imputabilité au service est de la responsabilité de l’administration qui, à partir d’une enquête, doit établir les présomptions ou les preuves d’imputabilité. La décision définitive d’imputabilité doit être prise après avis de la commission de réforme, dans laquelle siègent les représentants du personnel SUNDEP Solidaires31.
Conséquences
L’agent de droit public non titulaire de l’education nationale qui bénéficie d’un congé de ce type conserve l’intégralité de son traitement. L’administration prend en charge les honoraires médicaux et les frais conséquents à l’accident, en payant directement les frais engagés.
Le congé est prolongé jusqu’à la reprise de fonctions ou jusqu’à ce que l’état de santé soit consolidé ; la consolidation est la stabilisation de l’état de santé, qui permet d’évaluer les éventuelles séquelles et de déterminer le taux d’invalidité éventuel qui en résulte.