AVS en colère : Non aux emplois jetables :

samedi 30 mai 2015


Dans l’académie de Toulouse, un millier de ces agents précaires accompagnent chaque jour des enfants handicapés dans leur vie scolaire. Pour 600 d’entre eux employés sous contrat unique d’insertion (CUI), la durée de l’emploi n’excède jamais deux contrats d’un an. Pour les 400 assistants d’éducation (AED) les contrats d’une année sont renouvelables cinq fois. Depuis la circulaire ministérielle du 27 août 2013, 45 de ces AED, devraient être titularisés mais en dehors du cadre de la fonction publique et les questions du temps partiel imposé ou de la faiblesse des rémunérations restent entières. Pour les 355 restants la précarité reste la seule issue. Dans de nombreux cas, les agents sont licenciés avant de pouvoir prétendre au CDI. Par exemple à Toulouse, la Mairie de Toulouse a décidé de ne pas renouveler les contrats des AVS Mairie. Donc, en juillet, ce sont 110 AVS Mairie qui se retrouvent à la porte. Le Sundep dénonce cette pérennisation de la précarité. Il soutient le combat des AVS pour la création d’un véritable métier, pérenne et statutaire, de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Pour soutenir le combat de ces personnels précaires :
Toutes et tous devant le rectorat, le 17 juin à partir de 13H30

Nous revendiquons :

la prolongation de tous les contrats A.V.S., qu’ils soient AED, CUI ou contractuels Mairie qui arrivent à échéance et le maintien de l’embauche des A.V.S. qui devaient les remplacer.
• la réembauche de tous les A.V.S. qui ont été licenciés.
• Le refus du travail à temps partiel imposé avec un salaire de 600 euros pour 20h
• la mise en place d’une vraie formation et d’une vraie V.A.E. pour tous les A.V.S.
• un véritable statut professionnel pérenne d’A.V.S. en tant que titulaire de la fonction publique de l’Éducation Nationale.