– En cas de violence verbale à l’adresse d’un membre du personnel de l’établissement ou de violences physiques à son encontre
– Lorsque l’élève commet un acte grave à l’encontre d’un membre du personnel ou d’un autre élève susceptible de justifier une sanction disciplinaire.
Lorsque les faits sont les plus graves les enseignants bénéficient de la protection juridique des fonctionnaires et déposent en général plainte auprès du Procureur de la République ou des services de police habilités."
source café pédagogique
suite cf le lien de l’article qui développe également les violences entre personnels des établissements .
Avocat de l’Autonome de solidarité, Francis Lec apporte l’expérience de cet organisme et sa connaissances du droit pour guider les enseignants face à la violence scolaire.
Dans tous les cas, y compris les cas de harcèlement, il est important de noter tous les faits précisément et de relever autant de témoignages que possible !
Il est aussi important d’avoir, en cas de violence physique ou de harcèlement, les attestations médicales du médecin traitant mais aussi du médecin du Rectorat ou de l’Inspection Académique .
Très souvent les enseignants soumis régulièrement à des violences ou du harcèlement, se sentent abandonnés par la direction : dans le privé sous contrat, plus que jamais, l’enseignant doit « tenir » les élèves quelles que soient les conditions de sureffectif, de place, de manque de matériel pédagogique... il doit se « débrouiller » vis à vis de la direction, des parents, des inspecteurs ...
Ce n’est pas le cas dans tous les établissements mais c’est le cas dans trop d’établissements !