En effet , être reçu au concours ne suffit pas pour avoir un poste, en premier comme en second degré :
la loi Debré prévoit que, pour obtenir une affectation (un poste en premier degré, un contrat en second degré)) l’enseignant doit obtenir l’accord d’un chef d’établissement ; les chefs d’établissement de l’enseignement catholique se mettent donc d’accord avec les Directions diocésaines de l’enseignement catholique (DDEC) pour donner ou non un préaccord qui les engage moralement.
Mais qu’est ce donc que ce préaccord ? Il est donné ou non à l’issue d’un entretien de l’enseignant(e) devant deux ou trois chefs d’établissement qui le questionnent .
Les questions posées sont « secrètes » et relèvent plus souvent de critères religieux que pédagogiques, au détriment de la loi, exprimée dans le Code du Travail et par la Jurisprudence (cour de Cassation )...
Sous couvert de « caractère propre », le recrutement d’agents contractuels de l’Etat admettrait donc le critère discriminatoire d’opinions religieuses ?
Quid alors du recrutement d’agents de l’Etat pour les écoles sous contrat de l’enseignement juif ou musulman ?
le concours est commun ! Depuis la mise en place de ce « préaccord » (accords Cloupet-Lang) les militants syndicaux, aujourd’ui au SUNDEP Solisaires, dénoncent ce contournement de fait de la loi .
Nous réclamons l’engagement de l’Etat vis à vis du recrutement de ses agents dans le respect de la loi !