La valeur du point de la fonction publique est fixée à 54,6834 € depuis le 1er mars 2008.
* Au 1er septembre 2008, la valeur du point applicable aux salariés de droit privé sera de 56,30 €, ce qui correspond à une augmentation de 2,96 %.
Augmentation en trompe l’œil, puisque la perte de pouvoir d’achat étant évaluée à 2,8% sur la période, le gain réel est de... 0,16% !
* Si la revalorisation annuelle du point d’indice de la fonction publique est
insuffisante, elle constitue un minimum de revalorisation automatique des salaires.
* Il faut remonter à novembre 2006 pour que tous les salariés OGEC se voient octroyer une augmentation d’un point d’indice en plus de celle accordée dans la Fonction Publique.
La référence à la valeur du point de la fonction publique disparaît le 31 août à minuit.
Avec sa disparition, les augmentations seront accordées selon le bon vouloir des patrons.
* Historiquement les négociations salariales nationales n’ont abouti, jusqu’à présent, qu’à des augmentations visant à rattraper l’inflation et la hausse du SMIC.
Pour toutes ces raisons, le Sundep dénonce cet accord
– qui entérine la perte définitive de la garantie annuelle de revalorisation des salaires pour quelques miettes (+ 0,16 %)
– qui précarise encore davantage les salariés les plus fragiles (dont beaucoup de femmes, qui ont les indices les plus faibles, et sont plus souvent employées à mi-temps, ou à temps partiel, que les hommes).
– qui se contente de prévoir « la nécessité d’examiner la revalorisation des salaires en tenant compte, notamment, de l’évolution des indicateurs socio-économiques ». Bel exemple de langue de bois.